Le regard participe grandement à l’expression du visage, au charisme et à la beauté de chacun.
Le vieillissement du regard, peut donner à tord l’image de quelqu’un de fatigué ou triste cependant il existe un véritable arsenal thérapeutique à la disposition du chirurgien grâce aux nouvelles technique de médecine esthétique mais aussi aux techniques de chirurgie esthétique éprouvé.
Le sourcil est un élément anatomique qui joue un rôle esthétique et social. Il caractérise et personnalise le regard et est un vecteur de communication. Il est difficile d’élaborer “un standard idéal”, car il existe une grande hétérogénéité morphologique selon les individus et les cultures.
Néanmoins, un schéma classique distingue :
– La tête du sourcil commence depuis une ligne imaginaire qui passe par l’aile du nez et le canthus interne de l’œil (coin interne de l’œil).
Anatomiquement, le sourcil est une saillie arquée musculo-cutanée pourvue de poils qui sépare le front de la paupière supérieure. Les sourcils servent à protéger les yeux du soleil, et, en général, des agressions extérieures telles que la poussière ou le sable : en effet, un être humain froncera automatiquement les sourcils afin d’éviter de blesser ses yeux.
La forme et la position du sourcil jouent un rôle très important dans l’expression du regard. Selon son dessin et sa mobilité, il peut exprimer la fatigue, la surprise, la colère, la tristesse.
Selon la mode et la culture le sourcil pourra être épilé, tatoué, décoré… véritable objet de séduction pour la femme.
En précisant que le sourcil évolue avec l’âge : il subit le vieillissement conjoint de la peau, des muscles environnants et du coussinet adipeux de Charpy qui entraînent une modification de sa position et de sa forme, altérant le regard.
Avec les années, le sourcil se mite, les poils ne repoussent plus aussi bien là où ils ont été trop épilés, mais aussi au cœur même du sourcil.
Au niveau de la glabelle, les rides verticales (rides du lion), souvent au nombre de deux, signent la cassure provoquée par les contractions répétées du corrugator.
A la racine du nez, ce sont des rides horizontales qui signent l’action du procerus.
Au niveau temporal, des rides radiaires, perpendiculaires aux fibres du muscle orbiculaire des paupières, forment les rides de la patte-d’oie. Plus latérale, la dépression temporale s’accentue du fait de la fonte du muscle temporal et de la graisse.
Cette chute du sourcil, combinée à la ptôse de la paupière supérieure, va limiter progressivement le champ de vision, ce qui provoque une accentuation de la contraction réactionnelle du muscle frontal, notamment du côté de l’œil directeur, avec une asymétrie de la hauteur des sourcils et des rides frontales.
Un rajeunissement est rendu possible par les injections de toxine botulinique et d’acide hyaluronique
Pour conserver sa position au sourcil, les injections de toxine botulinique au niveau du muscle frontal doivent respecter le tiers inférieur du muscle frontal afin que le muscle conserve sa fonction d’élévateur du sourcil.
Les asymétries de position du sourcil sont fréquentes. Il est donc nécessaire d’analyser indépendamment la balance musculaire frontale de chaque sourcil
Les sourcils sont le plus souvent contrôlés par une personne afin d’exprimer des sentiments comme la colère, la confusion, l’étonnement ou le dédain. Certaines personnes sont dotées de l’indépendance sourcilière.
Ceux-ci peuvent bouger leurs sourcils séparément, ce qui leur permet d’exprimer une plus grande gamme d’émotions: froncer les sourcils indique le mécontentement, hausser les sourcils la surprise, etc.
L’action de la toxine botulinique permet de modifier les expressions négatives, entraînant ainsi un effet bénéfique sur l’air du patient (en forme, serein, reposé) et améliorant à la fois son humeur….
Avec l’âge la graisse située sous le sourcil va s’amenuiser et entraîner une chute de celui-ci.
L’injection d’acide hyaluronique permet conjointement de donner du volume et de rehausser les sourcils.
Le fait de regalber à l’acide hyaluro- nique le corps du sourcil donne un joli effet de dynamisme et de vigueur. Une seule séance par an suffit en général.
Du côté de la chirurgie le lifting temporal est une opération de chirurgie esthétique qui remet la peau du visage en tension. Encore appelé lifting « mannequin » le lifting temporal est exclusivement centré sur la partie supérieure du visage.
Le lifting temporal a pour but de remonter légèrement l’extrémité des sourcils et d’atténuer un peu les rides de la « patte d’oie ». Plébiscité par les jeunes femmes, cette intervention de chirurgie esthétique du visage permet corriger le relâchement de la peau de la partie supérieur du visage, la retendre, effacer les rides et agrandir le regard. Lorsqu’il est pratiqué seul, le mini lift n’a qu’un intérêt limité. C’est pourquoi le lifting temporal est souvent associé à d’autres techniques.
Apparition de la chute de la queue du sourcil; en effet le sourcil est soumis à une contraction permanente du muscle orbicularis oculi qui provoque la chute de la queue du sourcil donnant lieu à un regard triste. Le but du traitement, au niveau du sourcil, est de maintenir ou de relever la queue du sourcil pour préserver l’éveil et la clarté du regard. La toxine botulique “botox” peut être injecter dans le muscle orbicularis oculi pour rééquilibrer les forces de traction au niveau du sourcil et remonter de la queue du sourcil.
Un sourcil tombant peut-être traité de différente manière.
Une injection de toxine à la partie externe du muscle orbicularis oculi permet de relever la queue du sourcil. En effet la toxine botulique empêche le muscle orbicularis oculi de se contracter ce qui a pour conséquence une remonter de la queue du sourcil.
Il est possible d’injecter de l’acide hyaluronique à la face externe du sourcil pour lui redonner un courbe harmonieuse. Ce la permet de combler une perte de volume à la face inféro-externe du sourcil et de remonter sa partie externe.
La paupière supérieure peut s’affiner et donner un aspect d’œil creux, ou s’épaissir et devenir “globuleuse”.En cas d’excès cutané important, une contraction compensatoire du muscle frontalis pour maintenir l’œil ouvert peut être à l’origine de rides horizontales du front. Cet excès cutané des paupières peut-être grâce à la blépharoplastie.
La paupière inférieure peut se creuser ou présenter un relâchement cutané et une surcharge graisseuse.
Le cerne correspond à la zone anatomique situé sous la paupière inférieure en regard du rebord orbitaire.Si ils sont trop marqués, ils donnent l’air fatigué et témoigne du début du vieillissement.
Les rides de la patte d’oie peuvent apparaître à cause de l’hyperactivité du muscle orbicularis oculi. La toxine botulique “botox” peut-être injecter pour diminuer les contractions musculaires et ainsi diminuer les rides de la patte d’oie.
Il existe tout un arsenal thérapeutique sont disponible pour améliorer, rajeunir et embellir un regard, que ce soit par la médecine esthétique ou la chirurgie esthétique.
Les poches sous les yeux sont causés par des hernies graisseuses causés par un relâchement des tissus et une hypertrophie de la graisse orbitaire.
Une injection de graisse peut masquer les hernies graisseuses.
Une blépharoplastie inférieure peut-être réaliser pour corriger l’excès graisseux et l’excès cutané.
Au niveau de la paupière inférieure, la physiopathologie est complexe et le rôle des tissus adipeux est là encore important. La graisse rétro-septale intra-orbitaire fait protrusion à travers le septum, et est responsable de l’aspect de lipoptose.
Les trois composants de cette protusion sont la distension du ligament de Lockwood, la fragilisation du septum orbitaire et l’atrophie du muscle orbiculaire.
Le ligament suspenseur de Lockwood interviendrait de manière prépondérante. Cet épaississement du fascia capsulo-palpébral orbitaire naît de la réunion des aponévroses des muscles oblique inférieur et droit inférieur. Il s’insère sur les ligaments canthaux interne et externe, le tarse, le muscle orbiculaire et le tissu cutané, et est un des suspensoirs majeurs de l’orbite. Lors du vieillissement, le ligament canthal externe de nature partiellement musculaire sedistend, entraînant une élongation du ligament de Lockwood ptôsant avec le globe qu’il soutient sur la graisse sous-jacente intra-orbitaire.
Il s’ensuit une diminution du volume graisseux intra-orbitaire, entraînant une enophtalmie sénile d’autant plus marquée du fait de la ptôse du corps adipeux sourcilier.
L’atrophie du muscle orbiculaire aussi, il perd son rôle de soutien palpébral pré-tarsale et pré- septale participant à la ptôse des éléments à ce niveau.
L’espace virtuel pré-septal apparaît, à l’intérieur duquelle ptôse le septum et la graisse rétro- septale. Il se forme un bourrelet septo-musculo-cutané au contenu adipeux : la poche palpébrale inférieure.
Les techniques ont d’abord été des résections puis des étalements septo-graisseux plus récemment on effectue des repositionnements par plicature septale ou par renfort des structures au cours des supsension palpébro-malaire ou lors des lifting malaire sous-périostés. Les techniques peuvent être associées, seule l’analyse pré et per opératoire permet de juger des procédés qui seront les plus efficaces.
Les paupières lourdes correspondent soit à un dermatochalasis “excès de peau au niveau de la paupières supérieure” soit à un blépharochalasis “relâchement global de la paupières”.
Le traitement de la paupière lourde est la blépharoplastie:
Un bilan personnalisé permettra au chirurgien de réaliser une chirurgie adapté à chacun en fonction de l’excès de peau, de la présence ou non d’une hernie graisseuse, de la chute de la queue du sourcil…
En cas de forme mineure, un traitement médical pourra être effectuer grâce aux injections de toxine botulique.
Dans la plupart des cas c’est la ptôse qui est le mécanisme de vieillissement prédominant au niveau de la paupière supérieure. Elle affecte les éléments pré et rétro septale.
Au niveau pré-septale le corps adipeux de Charpy en ptôsant, contribue avec le corps adipeux galéal à la ptôse sourcilière.
Du fait de l’affaiblissement du septum les structures intra-orbitaire deviennent apparentes, et apparaît alors une hernie de la graisse rétroseptale supérieure. Celle-ci prédomine en interne mais peut aussi concerner la graisse pré-aponévrotique plus médialement.
La paupière supérieure paraît ainsi plus remplie, la queue du sourcil plus ou moins ptôsée, et le dermatochalasis plus ou moins prononcé. La participation de ces différents compartiments graisseux au vieillissement doit être analysée en préopératoire.
Une pression sur l’orbite augmente la protrusion de la graisse intra-orbitaire et est sans effet sur la graisse pré-septale.
Plus rarement, la paupière supérieure évolue sur un mode de squelettisation. Dans ce cas l’atrophie prédomine sur la ptôse. Elle concerne tout les compartiments graisseux, intra et extra orbitaire. Le tissus de recouvrement du pourtour orbitaire s’amincit.